L'écriture - L'écriture est l'art de représenter la parole par des signes ou caractères de convention. Quand ces signes expriment les idées mêmes l'écriture est idéographique; quand ils représentent les sons du langage, elle est phonétique. L'écriture idéographique peut être de deux sortes : ou elle se compose de figures représentant plus ou moins exactement les objets qu'elle veut rappeler; alors elle est imitative ou figurative : ou bien, elle indique la nature des objets par des emblèmes ou symboles. Dans l'écriture phonétique, un petit nombre de signes alphabétiques (consonnes, voyelles, accents, etc.), suffisent pour exprimer les diverses articulations de la voix. Dans quelques écritures de l'Orient, un même signe représente à la fois la voyelle et la consonne : ces écritures sont dites syllabiques.
Poète - Un poète (ancienne orthographe : poëte) ou une poétesse, est quelqu'un qui dit ou écrit une ou plusieurs poésies. C'est donc une personne qui possède l'art de combiner les mots, les sonorités, les rythmes pour évoquer des images, suggérer des sensations, des émotions. Il faut faire voir que le langage contient des ressources émotives mêlées à ses propriétés pratiques et directement significatives. Le devoir, le travail, la fonction du poète sont de mettre en évidence et en action ces puissances de mouvement d'enchantement, ces excitants de la vie affective et de la sensibilité intellectuelle, qui sont confondus dans le langage usuel avec les signes et les moyens de communication de la vie ordinaire et superficielle. Le poète se consacre et se consume donc à définir et à construire un langage dans le langage...
Ecrivains - Si le terme écrivain désigne une condition sociale, une activité professionnelle reconnue, le mot auteur renvoie à une fonction, celle d'assumer la production du texte. Il y a donc des auteurs qui ne sont pas écrivains. Le concept est lié à une responsabilité, juridique ou intellectuelle : on peut comme Ovide mourir d'être auteur, mais on meurt de ne pas réussir à être écrivain. Cette responsabilité donne à la fonction une « autorité » : l'auteur garantit son texte qui en retour l'autorise. L'histoire complexe et changeante de la « fonction auteur » est liée à celle de la figure philosophique du sujet : penser l'auteur, c'est interroger la façon dont l'homme se comprend lui-même, et dont il articule par son écriture son rapport à soi et à la société.
Gutenberg - Johannes Gensfleisch dit Gutenberg (1400-1468) né à mayence (Allemagne), était un imprimeur dont l'invention des caractères métalliques mobiles en Europe a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir. Alors que son invention est considérée comme un événement majeur de la Renaissance, Gutenberg connut une existence difficile. Associé à Johann Fust et Peter Schoeffer, il perdit en octobre 1455 le procès contre son créancier Fust qui saisit l’atelier avec le matériel et les impressions réalisées. Gutenberg ne sera sauvé de la misère que grâce à Adolphe II de Nassau qui lui accorda une pension à vie et le titre de gentilhomme de sa cour.
Imprimerie - L'imprimerie est un ensemble de techniques permettant la reproduction en grande quantité, sur support matériel, d'écrits et d'illustrations, cela afin d'en permettre une distribution de masse. Généralement, on utilise des supports plans et la matière la plus utilisée est le papier. Ces techniques forment ce que l'on appelle communément la chaîne graphique. Elles vont de la composition des textes au façonnage (reliure, pliure, brochure…) en passant par le traitement des illustrations (photogravure), l'impression et la relecture. L'expression « industries graphiques » est apparue après la Seconde Guerre mondiale pour remplacer le terme « imprimerie », trop général.
Machine à écrire - Une machine à écrire est une machine mécanographique permettant d'écrire des documents avec des caractères imprimés. Elle se présente sous la forme d'un clavier comportant une cinquantaine de touches représentant les caractères qui seront imprimés sur le papier. Elle peut être portative et légère (pour travailler en voyageant), ou de bureau (plus lourde, mais moins fragile). Elle a été utilisée de la fin du XIXe siècle (notamment par les dactylographes, ou « dactylos ») jusqu'à l'apparition, au XXe siècle, des machines à mémoire électronique, qui préfigurent le déclin et le remplacement de la machine par l'ordinateur. L'ordinateur offre en effet des fonctionnalités puissantes reposant sur les techniques de numérisation, le traitement de texte, les outils bureautiques et multimédias et la publication assistée par ordinateur (PAO).
Des moulins aux papeteries - L’industrie du papier doit sa lointaine origine aux facilités d’approvisionnement en peilles et chiffons de laine ou de chanvre, qui constituent, jusqu’au début de XIXe siècle, la matière première pour sa fabrication. Tout au long des rivières, les chutes d’eau permettent d’actionner de multiples moulins, dont les plus anciens fonctionnaient depuis le XVIe siècle. A cette époque, leurs lourds maillets déchiquettent les morceaux de tissus avant de les réduire en pâte dans de grandes cuves. Les feuilles de papier sont formées à la main, serrées à l’aide de presses à vis et mises à sécher sur des fils à linge. Ces moulins, qui connaissent des fortunes diverses, sont bien localisés sur les cours de la Vienne, la Glane, la Maulde ou le Tard, puisqu’on recense une trentaine en quatre siècles dans la région de Saint Léonard et une vingtaine dans celle de Saint-Junien.
Encyclopédie - Une encyclopédie est un ouvrage (livre, ensemble de livres ou document numérique) de référence visant à synthétiser toutes les connaissances pour édifier le savoir et à en montrer l'organisation de façon à les rendre accessibles au public, dans un but d'éducation, d'information ou de soutien à la mémoire culturelle. Basé sur des autorités ou des sources valides et souvent complété par des exemples et des illustrations, ce genre d'ouvrage privilégie un style concis et favorise la consultation par des tables et des index. Le terme a pris son sens moderne avec l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1751-1772). Avec leur "Encyclopédie", Diderot et d'Alembert établissent un nouveau standard, vers 1750.
Langue et toponymie - L’origine du dialecte limousin est à rechercher dans les parlers celtes-gaulois, et surtout latins et romans, ces derniers, dominant, pour des raisons politiques en particulier, dans la formation historique de la langue. Deux textes constituent avec quelques autres fragments venus de l’abbaye de Saint-Martial, la référence à l’existence du parler limousin originel. Ces textes sont du XIe siècle, ce qui permet de supposer fortement un rôle déterminant de l’abbaye de Saint-Martial, remarquable foyer culturel dans la diffusion de la langue vernaculaire et de l’élaboration de celle des troubadours.
Occitanie - Ce terme désigne aujourd'hui le territoire où l’occitan est parlé de nos jours ou dans un passé récent. A noter que les possessions des Comtes de Toulouse et du Rouergue recouvrent sensiblement l’actuelle Guyenne et Languedoc. L’Occitanie inclut les vallées alpines de l’Ouest du Piémont, en Italie, le Val d’Aran en Espagne et Monaco. La superficie est d'environ 190 000 km². Elle compte environ quinze millions d'habitants. L’Occitanie est inséparable de la culture occitane qui représente depuis le Moyen-Âge le second versant de la culture romane en France et dans une moindre mesure en Italie en Espagne et à Monaco.