L'homme et la mort - Quoi que je fasse, où que je sois, je mourrai. Chacun d’entre nous, s’il pense à la mort, se pense comme mortel. La mort est constitutive de l’existence. Ce savoir nous donne en partage un sentiment d’impuissance fondamentale (égalité de tous les êtres devant la mort, « fond fraternel de la mort » selon l'expression de Malraux).
Ce n’est pas que j’aie vraiment peur de mourir, mais disons que je préfère ne pas être là quand ça arrivera (woddy alen).
Quand on ne sait pas ce qu'est la vie, comment pourrait-on savoir ce qu'est la mort ? (Confucius).
Transhumanisme - Le transhumanisme peut se définir comme étant une façon de penser qui préconise l’utilisation des sciences et de la technologie afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des humains. Cette façon de penser est basée sur la conviction que les humains sont actuellement dans leur phase intermédiaire de développement. Effectivement, le « transhumain » correspond à un état qui est situé entre l’humain et le « post-humain ». Le post-humain posséderait des capacités de base dépassant largement celle des humains actuels et ne serait donc pas considéré comme un humain selon nos standards actuels. Par exemple, ce post-humain serait résistant à la maladie, aurait une jeunesse éternelle, aurait un contrôle sur ses désirs, sur ses humeurs et ses états mentaux. Il serait capable de ne pas ressentir la fatigue, la haine ou le stress ainsi qu’avoir une grande capacité pour les sentiments de plaisir, d’amour, d’appréciation de l’art et la sérénité. En fait, il pourrait faire l’expérience de nouveaux états de conscience que le cerveau humain actuel ne peut pas atteindre.
L'homme en chiffres - Depuis des milliers d'années au moins, l'espèce humaine cherche à se distinguer du reste du monde animal. Mais la frontière est bien plus ténue qu'on pourrait le penser de prime abord. Malgré tout, il nous reste quelques spécificités. Qu'est-ce que le propre de l’Homme ? La question interpelle les esprits les plus sages depuis bien des millénaires. Peut-être même nos ancêtres préhistoriques s'interrogeaient-ils également à ce sujet. Le fait est que les premières évidences d'antan, comme le rire, ne suffisent plus à nous distinguer des autres animaux, parce que nous partageons avec eux de nombreuses caractéristiques. Mais comme chaque espèce dispose de ses spécificités, l'Homme aussi possède ses propres atouts...
Les mystères de la vie... - Pendant mon enfance, comme tous les enfants, je me suis posé des questions sur les mystères de la vie. Des mots comme Dieu, la religion, l’univers, l’infini ont généré plus de questions et les réponses obtenues étaient toujours vides, sans raison, insuffisantes pour combler les vraies questions existentielles. Je me revois posant de nombreuses questions à mon grand-oncle prêtre sur les « miracles », la réponse, invariable, tombait : « un miracle ne peut pas s’expliquer, c’est Dieu qui a décidé ! ». Qui est Dieu ? « Dieu est l'être suprême, unique, transcendant, universel, créateur de toutes choses, doté d'une perfection absolue, et pour le salut de ton âme, tu dois croire en Dieu ! ». Qu’est-ce que l’âme ? « Ton âme spirituelle est créée par Dieu et elle est immortelle : elle ne périt pas lors de sa séparation du corps dans la mort ».
La grande peur de l'effondrement - Rappelez-vous, c’était il y a moins de dix ans : le 21 décembre 2012 devait avoir lieu… la fin du monde. Cette date, qui constituait la fin d’un cycle de plus de 5125 ans dans le calendrier maya, avait été interprétée par certains comme celle de la fin des temps. Déluge de feu provoqué par un astéroïde, la Terre avalée par un trou noir ou inversion des pôles magnétiques : on ne savait pas comment ça devait finir, mais l’apocalypse était programmée.
On a même vu alors en France, certains se réfugier au sommet du pic de Bugarach, qui devait échapper au cataclysme exterminateur. La fin du monde n’a pas eu lieu, mais rassurez-vous, elle n’est que reportée.
Ce qui est une bonne raison pour cesser d’avoir peur.
Ces expressions édulcorées masquent en réalité une catastrophe systémique sans précédent dont nous n'avons pas même commencé à comprendre l'ampleur.
La vie s'effondre : l'essentiel des insectes, des mammifères sauvages, des poissons et des arbres ont déjà disparu...
Si la science ne devient pas une arme de subversion, elle se fera nécessairement complice du massacre.